Vital Kamerhe menacé : des députés dénoncent et appellent à la vigilance

Une vive inquiétude s'est installée au sein de l'Assemblée nationale après les propos tenus par Christophe Mboso N'Kodia Pwanga, 2ᵉ vice-président de l’institution, lors d'une matinée politique à Kinshasa le 9 mars 2025. Selon une déclaration officielle des députés nationaux membres des groupes A/A-UNC et AVK 2018, Mboso aurait incité des chefs coutumiers et féticheurs à accomplir des rituels visant la mort du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

Les députés signataires de la déclaration voient dans ces propos un complot contre leur leader, dénonçant un acharnement persistant. Ils rappellent qu’en mai 2024, Kamerhe avait déjà échappé à une tentative d’assassinat à son domicile.

Dans leur communiqué, ces élus interpellent l’opinion publique nationale et internationale sur le danger qui pèse sur le président de l’Assemblée nationale. Ils soulignent que cette menace survient à un moment critique, alors que la RDC fait face à une agression militaire du Rwanda.

Face à ces tensions, les députés A/A-UNC et AVK 2018 réaffirment leur soutien au président Félix Tshisekedi et aux Forces armées de la RDC (FARDC). Ils appellent à une mobilisation totale derrière les forces loyalistes et les combattants Wazalendo, engagés sur le front contre l’ennemi.

Cette déclaration met en lumière les rivalités internes qui secouent le paysage politique congolais. Reste à savoir quelles mesures seront prises pour protéger Vital Kamerhe et si des enquêtes seront ouvertes pour clarifier ces accusations. En attendant, l’affaire suscite de nombreuses réactions et risque d’accentuer les divisions au sein de l’Assemblée nationale.

DKM