Donald Trump commence son mandat avec un retrait de l’OMS et de l’Accord de Paris

Dès le début de son mandat, Donald Trump a marqué un tournant dans la politique internationale des États-Unis en annonçant deux décisions radicales : le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Accord de Paris sur le climat. Ces mesures, qui figuraient parmi ses promesses de campagne, reflètent une volonté de repositionner les priorités américaines sur des bases résolument nationalistes.
Lors d’une déclaration, Donald Trump a exprimé son mécontentement envers l’organisation onusienne : "L'OMS nous a escroqués", a-t-il lancé, réitérant des accusations qu’il avait déjà formulées lors de la pandémie de coronavirus. Trump a ordonné aux agences fédérales de cesser tout transfert de fonds à l’OMS et de rechercher des alternatives. "Les agences devront identifier des partenaires américains et internationaux crédibles pour assumer les responsabilités précédemment confiées à l’OMS", a-t-il précisé.
Les États-Unis, principal contributeur financier de l’OMS, laissent ainsi un vide considérable, tant sur le plan économique que logistique. À ce jour, l’OMS n’a pas publié de réponse officielle à cette décision.
Des critiques nationales et internationales
Cette décision a suscité une vague de critiques, particulièrement chez les experts en santé publique. Tom Frieden, ancien directeur des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) sous Barack Obama, a vivement condamné le retrait des États-Unis. "La décision de quitter l’OMS affaiblit l’influence de l’Amérique, augmente le risque d’une pandémie mortelle et nous rend tous plus vulnérables", a-t-il écrit sur X.
Un impact global
Le retrait de l’OMS s’inscrit dans une stratégie plus large amorcée par Donald Trump, visant à redéfinir le rôle des États-Unis sur la scène internationale. Cependant, les conséquences de cette décision, tant pour la santé mondiale que pour l’influence américaine, restent incertaines. Pour les observateurs, ce choix pourrait affaiblir non seulement l’organisation onusienne, mais également la capacité des États-Unis à jouer un rôle de leader dans les crises sanitaires futures.
DKM