Goma : plus de 600 blessés par balle soignés en deux mois, MSF alerte sur l’urgence médicale

Goma : plus de 600 blessés par balle soignés en deux mois, MSF alerte sur l’urgence médicale

Goma : plus de 600 blessés par balle soignés en deux mois, MSF alerte sur l’urgence médicale

Les violences qui secouent l’est de la République Démocratique du Congo continuent de peser lourdement sur le système de santé. Entre janvier et février, 726 interventions chirurgicales ont été réalisées à l’Hôpital Général de Référence des Virunga (CEBCA Virunga), dont 618 sur des patients blessés par balle. Ce chiffre, rendu public ce jeudi par Médecins Sans Frontières (MSF), met en lumière la crise humanitaire en cours.

Depuis le début de l’année, la recrudescence des affrontements dans la région de Goma a conduit à une augmentation inquiétante du nombre de blessés. Face à l’urgence, MSF a renforcé ses équipes pour soutenir le personnel médical local, prenant en charge les soins chirurgicaux et post-opératoires des victimes.

Cependant, l’Hôpital des Virunga se retrouve en situation de saturation. "Nous faisons face à un afflux quotidien de patients nécessitant des soins urgents. Nos capacités sont limitées et sans l’aide de MSF, nous serions débordés", confie un soignant sous couvert d’anonymat.

L’insécurité persistante dans l’est du pays ne fait qu’exacerber la crise sanitaire. Les violences entravent l’accès aux structures de soins, compliquant la prise en charge des blessés et mettant en péril des milliers de vies.

Les humanitaires alertent sur la nécessité d’un soutien accru pour répondre aux besoins croissants des populations touchées. "La situation ne cesse de se détériorer. Nous avons besoin de plus de ressources médicales et logistiques pour sauver des vies", insiste un responsable de MSF.

Face à cette crise, MSF et d’autres organisations humanitaires appellent à une mobilisation immédiate pour renforcer les infrastructures médicales et garantir des soins aux victimes des violences.

Tandis que les combats persistent, les équipes médicales sur le terrain continuent de se battre pour offrir une prise en charge aux blessés, malgré des conditions de plus en plus précaires.

DKM