Transfert de prisonniers en RDC : Amnesty International dénonce des risques d'exécutions massives

En République Démocratique du Congo, l’annonce récente des transferts de prisonniers suscite de vives inquiétudes, notamment du côté des défenseurs des droits humains. Sarah Jackson, Directrice adjointe pour l'Afrique de l'Est et australe chez Amnesty International, a exprimé une forte préoccupation face à ces transferts, soulignant un manque crucial de transparence quant au statut des prisonniers concernés, notamment ceux condamnés à mort.
"L'annonce de ces transferts de prisonniers est absolument consternante. Nous craignons l'imminence d'exécutions massives par les autorités en l'absence d'informations fiables sur le statut des personnes condamnées à mort." a déclaré Sarah Jackson.
Cette situation a soulevé des inquiétudes sur la sécurité de ces détenus et sur la possibilité que certaines exécutions aient déjà été planifiées dans le secret, sans aucune garantie de procès équitables ou d’accès à des informations transparentes. Les défenseurs des droits humains demandent des clarifications immédiates sur les conditions de détention des prisonniers et sur l'avenir de ceux condamnés à mort.
Les autorités congolaises n'ont pas encore répondu aux préoccupations soulevées par Amnesty, et la communauté internationale suit de près l'évolution de cette situation alarmante.
Amnesty International a rappelé que la RDC doit respecter ses obligations en matière de droits humains, y compris l’interdiction des exécutions arbitraires, et doit veiller à ce que tous les prisonniers, en particulier ceux condamnés à mort, bénéficient de conditions de détention dignes et d’un traitement conforme à la législation internationale.
DKM