Nord Kivu: Goma en deuil ce mercredi 15 mai suite à l'enterrement des victimes des bombardements

Les obsèques des déplacés victimes des bombardements dans les camps de déplacés de Lushagala et 8ème CEPAC à Munganga ont eu lieu aujourd'hui à l'esplanade du stade de l’Unité, un lieu choisi pour l’exposition des corps avant leur inhumation à Kibati dans le territoire de Nyiragongo, au Nord de la ville de Goma. 

Cet événement tragique a coûté la vie à plus de 35 personnes et a fait au moins 37 blessés, plongeant toute la ville et ses environs dans un profond chagrin.

Dépêché de Kinshasa pour représenter le Président de la RDC Félix Tshisekedi Tshilombo, le ministre des Droits humains Fabrice Puela a exprimé la compassion et le soutien du gouvernement congolais aux familles endeuillées.

Dans un discours poignant, il a condamné fermement cet acte inhumain et a assuré que le gouvernement travaille d'arrache-pied pour instaurer une paix durable à l’Est du Congo.

La cérémonie a vu la participation massive des habitants de Goma, qui ont accompagné les corps des victimes jusqu’à leur dernière demeure au cimetière GENECOST. Ce cimetière, situé à Kibati, Goma, Nord-Kivu, est un lieu de repos pour les victimes des agressions, notamment celles attribuées aux incursions rwandaises.

L’esplanade du stade de l’Unité était empreinte d'une atmosphère solennelle, les familles et amis se rassemblaient pour rendre les derniers hommages aux défunts. Les larmes et les prières se mêlaient aux promesses de justice et de réconciliation.

L’inscription sur le mémorial du cimetière du Génocide économique à l'est de la RDC (GENOCOST) est un rappel des souffrances endurées par la population de la région :

Une journée de deuil pour les victimes 

Cette journée de deuil marque non seulement une perte tragique, mais aussi un appel à la communauté internationale pour une action rapide et efficace afin de mettre fin aux violences incessantes qui ravagent cette région.

Les autorités congolaises réitèrent leur engagement à poursuivre les auteurs de cette explosion et à garantir que les victimes ne soient pas mortes en vain. La route vers la paix est encore longue, mais l’espoir demeure que, par des efforts concertés, une ère de sécurité et de prospérité pourra enfin s’établir en République Démocratique du Congo. 

Francine kaboya tshatsha