Procès Nangaa: le ministère public requiert une de mort pour Corneille Nangaa et ses 25 coaccusés pour crime de guerre et crime contre l'humanité

Procès Nangaa: le ministère public requiert une de mort pour Corneille Nangaa et ses 25 coaccusés pour crime de guerre et crime contre l'humanité

Poursuite ce lundi 29 juillet 2024 du procès express dit " procès Nangaa" mettant en lice le ministère public contre Corneille Nangaa, ancien Président de la CENI et chef de file de la rébellion AFC/M23 et ses 25 coaccusés devant la Cour militaire de Kinshasa/ Gombe. 

Consacré essentiellement aux réquisitoires, l'audience de ce lundi n'était pas diffusé sur les ondes de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) contrairement à la première et deuxième audience qui se sont tenues la semaine écoulée toujours à la prison militaire de Ndolo. 

Dans sa réquisitoire, le ministère public a requis une peine de mort à Corneille Nangaa et ses complices pour crime de guerre et crime contre l'humanité. 

Le ministère public a aussi ordonné la confiscation des biens de ce chef rebelle , de son épouse ainsi que des autres prévenus. 

Seul Nangaa Baseane Putters échappe à cette requête extrême : une peine de 20 ans de servitude pénale a été demandée contre lui pour participation à un mouvement insurrectionnel.

Se joignant à l’action du ministère public, la partie civile a exigé une amende équivalente à un milliard de dollars américains en monnaie nationale pour les préjudices subis par les Congolais, devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, siégeant au premier degré, dans l'affaire Corneille Nangaa et consorts, accusés de crimes de guerre dans l’Est du pays.