RDC : nouvelle réglementation sur la circulation des poids lourds à Goma

La circulation des camions poids lourds et des citernes transportant du carburant est désormais strictement réglementée sur certains axes routiers de la ville de Goma. Cette décision émane du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général major Péter Chirimwami Nkuba, et vise à réduire les embouteillages ainsi que les accidents de circulation dans ce chef-lieu de province situé à l'est de la République démocratique du Congo. 

L'interdiction s'applique spécifiquement aux tronçons allant du Musée jusqu'au croisement dit "TMK" ainsi qu'au trajet de "Afia Bora" à la Station Mutinga. Selon la lettre officielle du gouverneur, consultée lundi par www.radiogofm.net , cette mesure est une réponse directe aux préoccupations croissantes concernant la sécurité routière et la fluidité du trafic dans ces zones particulièrement congestionnées de Goma. 

Les raisons derrière cette décision 

La ville de Goma, en raison de sa croissance rapide et de son importance stratégique, a connu une augmentation significative du trafic routier ces dernières années. Les embouteillages fréquents et les accidents de circulation, souvent impliquant des camions poids lourds, ont incité les autorités locales à prendre des mesures pour améliorer la situation. 

Le gouverneur Péter Chirimwami Nkuba a expliqué que l'objectif principal de cette interdiction est de réduire les risques d'accidents graves et de fluidifier le trafic, notamment aux heures de pointe. En limitant la circulation des poids lourds à des horaires spécifiques, les autorités espèrent décongestionner les routes et améliorer la sécurité pour tous les usagers. 

Réactions et perspectives 

Les réactions à cette nouvelle réglementation ont été variées. Certains résidents de Goma ont salué la décision, espérant une amélioration significative de la circulation et une réduction des accidents. "C'est une mesure attendue depuis longtemps", a déclaré Jean, un habitant du quartier TMK. "Les embouteillages sont devenus insupportables, et les accidents fréquents nous inquiétaient tous." 

D'autres, notamment parmi les transporteurs et les entreprises dépendant des livraisons régulières de carburant et de marchandises, ont exprimé des préoccupations quant à l'impact potentiel sur leurs opérations. "Nous comprenons la nécessité de cette mesure, mais nous espérons qu'il y aura des solutions de rechange pour minimiser l'impact sur notre activité", a commenté un représentant d'une entreprise de transport local. 

Prochaines étapes 

Les autorités locales ont annoncé qu'elles surveilleraient de près l'impact de cette interdiction et qu'elles étaient prêtes à ajuster les mesures en fonction des résultats observés et des retours des différents acteurs concernés. Des discussions sont également prévues avec les parties prenantes, y compris les transporteurs et les entreprises, pour s'assurer que les solutions mises en place répondent aux besoins de tous.