Tensions au sein de la faculté de médecine humaine de l’Université de Goma : le Professeur Tsongo Kibendelwa dans la tourmente

L’Université de Goma (UNIGOM) traverse une crise majeure au sein de sa faculté de Médecine Humaine. Le Professeur Tsongo Kibendelwa, coordonnateur du 3ème cycle de cette faculté, se trouve au cœur d’une controverse après avoir bloqué sans explication la soutenance de thèse d’un chef des travaux, malgré le fait que le candidat, Désiré Ndayazi, soit en règle sur le plan administratif et financier.

Gabriel Kolongo, acteur politique influent de Goma, a révélé cette situation troublante le mardi 6 août 2024. Selon lui, malgré des instructions claires du recteur de l’UNIGOM ordonnant la tenue de la soutenance, le Professeur Tsongo Kibendelwa persiste à entraver le processus. « Le grand problème réside dans le dysfonctionnement flagrant observé. Le candidat a respecté toutes les démarches requises, mais le coordonnateur bloque la procédure pour des raisons inconnues », a-t-il affirmé.

L’affaire a pris une tournure encore plus grave avec la découverte d’une lettre confirmant la suspension du Professeur Tsongo Kibendelwa par la haute hiérarchie de l’université. Malgré cette suspension, le professeur continue d’exercer ses fonctions et de convoquer des réunions, en violation des règlements universitaires, selon Kolongo.

« Nous avons constaté que, malgré la suspension, le Professeur Tsongo continue de violer la loi en convoquant des professeurs sans décision officielle », a-t-il déclaré. Kolongo appelle désormais le Gouvernement congolais à intervenir pour résoudre cette crise qui ternit l’image de l’Université de Goma.

Le Professeur Tsongo Kibendelwa n’a pas répondu aux sollicitations de la presse. En attendant sa prise de position, les autorités de l’Enseignement supérieur et universitaire sont sollicitées pour clarifier cette situation et rétablir l’ordre au sein de cette institution prestigieuse.

Cette affaire a également conduit à la suspension des activités de défense des thèses d’agrégation en médecine par le Parquet général du Nord-Kivu, suivant la réquisition n°814/RI 625/PG 073/MAK/024 du 6 août 2024. La situation reste en attente de développement et d’une résolution appropriée.