Bombardements à Goma: les associations des femmes appellent l'ONU à documenter ce crime pour établir les responsabilités

Des réactions pleuvent de partout depuis l'explosion d'au moins une dizaine de bombes dans les camps de déplacés situés à l'ouest de la ville de Goma ayant causé la mort de 14 personnes et 35 blessés graves l'avant midi du vendredi 03 mai 2024. 

C'est le cas des femmes qui haussent le ton et condamne avec une ferme détermination ce qu'elles qualifient la tentative d'exterminer les déplacés internes qui vivent déjà dans une précarité et une grande vulnérabilité qui ne dit pas son nom. 

Réunies au sein des différentes organisations féminines de la province de la République démocratique du Congo, ces femmes disent être hautement préoccupées de cette situation qui renforce la thèse d’une attaque terroriste sans précédent et exigent une action internationale résolue pour mettre fin aux violences et instaurer une paix durable en RDC.

Dans leur déclaration rendue publique ce samedi 04 mai 2024 et lue devant la presse par Nelly Mbangu de l'organisation Sauti ya Mama Mukongomani, ces femmes demandent au gouvernement congolais de renforcer la sécurité et la protection des populations civiles contre les attaquest erroristes ; des actions concrètes pour ramener la paix et la sécurité et préserver l’intégrité territoriale de notre pays ; d’organiser un deuil national en mémoire des personnes tuées. 

A l'Organisation des Nations unies (ONU), ces femmes leaders de la province demandent qu'il y ait ouverture d’enquêtes internationales pour établir les responsabilités et traduire les coupables en justice.

Par ailleurs, ces associations et organisations féminines plaident aussi pour l'organisation des obsèques dignes de toutes ces personnes tuées par les bombes et de prendre en charge les factures des soins médicaux des blessés et d’envisager une assistance particulière aux familles éplorées ainsi que la délocalisation les positions des FARDC qui sont aux alentours des camps des déplacés et de démilitariser les camps des déplacés internes dans la ville de Goma.