Naufrage à Goma: Adèle Bazizane compte initier à l'Assemblée nationale une loi sur la réglementation de la navigation lacustre sécurisée
Quelques heures après le naufrage du bateau Mv Merdi, chaviré dans les eaux du lac Kivu à 700 mètres, près du port de Kituku en ville de Goma; les réactions et messages de condoléances proviennent de partout.
Adèle Bazizane Maheshe n'est pas du reste. Aussitôt arrivée à Goma la soirée du vendredi 05 octobre 2024 dans la suite de la délégation du gouvernement central , cette élue du territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu a commencé par présenter ses sincères compassions à tous les habitants de Goma et de Minova, surtout à ceux qui ont perdu le leurs dans ce drame qui a coûté la vie plusieurs personnes.
« Nous avions perdu nombreux de nos compatriotes, et en tant que fille de cette province, nous sommes là pour compatir et présentés nos sincères condoléances aux familles de toutes ces victimes. Je voulais appeler au calme toute la population avec laquelle nous sommes de cœur. Au courant de la semaine nous allons rapprocher toutes les familles et les tenanciers des bateaux pour comprendre ce qui a été à la base de ce naufrage » a-t-elle dit devant la presse locale.
Par ailleurs , en terme des solutions durables pour que pareil incident ne se reproduise plus, Adèle Bazizane a fait savoir qu'elle envisage proposer à l'Assemblée nationale une loi sur la réglementation de la navigation lacustre en RDC.
« Vous savez au pays, nous avons beaucoup de rivières, des lacs et le fleuve qui sont l'une des voies utilisées par la population pour faire des mouvements entre les villes, les provinces et des territoires. Donc il faudra que nous sachions qu'elle a été la principale cause de ce naufrage et puis nous allons proposer une lois pour la réglementation de ce secteur de navigation en RDC » ajoute-t-elle.
Plusieurs voix se sont levées après ce drame pour décrier l'absence d'une réglementation sérieuse dans le transport lacustre en RDC. Nombreux estiment que le bateau qui a chaviré n'avait pas de manifeste et aucun passager à bord n'avait une bouée de sauvetage. A ceci, s'ajoute aussi le poids lié à la surcharge des marchandises et des personnes.