Crise de guerre en RDC: le groupe rebelle M23 doivent tenir leurs premiers pourparlers directs aujourd'hui à Doha.

La République démocratique du Congo (RDC) et le groupe rebelle Mouvement du 23 Marc (M23/AFC) doivent tenir leurs premiers pourparlers directs aujourd'hui à Doha.
Il s’agit d’une étape importante vers les efforts visant à mettre fin à l’un des conflits les plus violents en Afrique centrale depuis des décennies.
La RDC, les Nations Unies et les communautés régionales accusent le Rwanda de soutenir le M23 et de lui fournir des armes et un soutien militaire, bien que Kigali nie ces faits.
S'exprimant lors d'un événement marquant le début de la série de commémorations du génocide de 1994 mardi, le président rwandais Paul Kagame a déclaré, sans nommer aucun pays, qu'ils devraient régler leurs propres problèmes et le laisser régler les siens.
En décembre dernier, les pourparlers de paix négociés par l’Angola ont échoué après que le Rwanda a appelé le gouvernement congolais à parler directement avec le M23.
Un jour après le retrait du M23 des pourparlers de paix, le 18 mars, le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi et son homologue rwandais, Paul Kagame, se sont rencontrés au Qatar pour leurs premiers entretiens en face à face, sous la médiation de l'émir du Qatar.
Cette décision fait suite au retrait de l’Angola comme principal médiateur dans le conflit entre le Congo et le M23.
Le groupe rebelle a progressé rapidement, prenant le contrôle de deux villes clés dont ; Goma et Bukavu.
Le conflit dans l’est du Congo dure depuis un certain temps déjà, l’exploitation minière étant citée comme l’un des principaux déclencheurs. Le conflit s’est rapidement intensifié depuis janvier 2025, avec des milliers de personnes tuées et des centaines de milliers forcées de fuir leurs foyers.