Goma: les habitants de Majengo plaident de Majengo plaident pour le renforcement de la sécurité dans leur entité
La population du quartier Majengo, dans la partie Nord de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, dans la partie Est de la RDC, plaide pour un renforcement systématique de la sécurité dans leur quartier, après la fusillade suivie d'une arrestation d'un présumé bandit identifié comme un élément de la garde républicaine jeudi 25 avril 2024 dans l'après-midi.
Selon les témoignages l'insécurité est entretenue par des personnes non résidentes de ce coin de la ville pour la plupart certaines d'entrées elles sont des hommes en uniforme.
C’est l’exemple d’une opération où une jeune écolière a été atteinte par une balle qui a frôlé son épaule pendant qu'elle était dans sa chambre de retour de l'école. Heureusement, elle s'en est sortie avec une blessure légère.
"Nous étions dans une boutique quand les éléments de sécurité en tenue civile sont arrivés. Ils nous ont tous passés en revue dans le calme et sans aucune tracasserie. C'est après environ une trentaine de minutes qu'ils ont dit : "Il n'est pas ici." On a alors compris qu'ils cherchaient sûrement une personne bien identifiée. Quelques minutes plus tard, nous avons vu un homme s'enfuir et on a tiré sur lui. Il a été atteint par une balle au niveau de sa jambe puis emporté dans une jeep de l'armée.", témoigne un habitant.
Face à une réputation de jeunesse gâchée, les jeunes de ce quartier, surtout ceux des avenues Kavumu et Kimbilio, communément appelées "Rue d'ambiance", disent avoir remarqué depuis un certain temps la présence de plusieurs nouvelles figures suspectes.
"Nous reconnaissons que nous buvons trop d'alcool ici, mais en tant que jeunes, nous nous connaissons entre nous. Mais actuellement, nous ne comprenons pas tout ce qui se passe ici. Les gens qui viennent déstabiliser ce lieu viennent d'ailleurs. Ils ternissent notre image. Que les autorités nous aident à démanteler tous ces réseaux qui ont ciblé notre entité pour ternir notre image", explique un autre habitant.
Ils invitent d'une part toute la population de cette partie de ce quartier à la vigilance et à la dénonciation de tout mouvement suspect des inconnus. D'autre part, ils demandent aux cadres de base et surtout aux propriétaires des maisons et débits de boissons de chercher à tout savoir sur tous les mouvements des nouvelles personnes qui entrent ou sortent de leur contrée.