Nord-Kivu : insécurisés dans les camps, les déplacés recommandent au gouvernement le retour de la paix
Les femmes et jeunes filles déplacées de la guerres du M23 vivant dans différents camps continuent d’être victimes des plusieurs cas de viols dont sont auteurs des hommes porteurs d'armes dont l'identité prete à confusion.
Le chef du site des déplacés de Kahembe en groupement Munigi, territoire de Nyiragongo a, dans un entretien avec radiogofm.net dénoncé le délaissement de toutes ces femmes et filles victimes de ces actes des violences qui s'effectuent dans les broussailles entourant ce site.
Habimana Bishe Jean Baptiste, denonce une fois de plus ces viols en répétition dont malgré les alertes aucun plan de protection des victimes n'a été envisagé par les autorités moins encore une quelconque prise en charge sanitaire et psychologique.
Par ailleurs, face au trauma que vivent ces femmes parmis lesquelles sa propre fille, il plaide pour un programme de suivi psychologique pour permettre une inclusion de ces femmes dans la société et surtout les préserver des différentes maladie liées à ces viols et la protection des enfants issue des actes de violation des droits des femmes qui s'observe dans ce camp comme dans plusieurs autres qui sont érigés autour de Goma.
Il appelle le gouvernement congolais à diligenter des enquêtes pour arrêter les auteurs de ces actes afin qu'ils répondent de leurs actes, mettre en place des dispositifs sécuritaires adéquats pour la protection de ces déplacés, de préférence les rassembler dans un seul espace où les entrées et sorties peuvent être facilement surveillées.
Aux organisations humanitaires, il plaide pour un déploiement des équipes des suivis médical et psychologique au profit des victimes des viols et harcèlements sexuels, car selon lui, ces femmes se sentent isolées du reste de la société avec des enfants issus de ces actes.