Nord-Kivu : Olivier Baseme , le nouveau coordonnateur intérimaire de Union sacrée de la Nation
Lors d'une réunion tenue aujourd'hui 21 juin 2024 à goma Monsieur Olivier Baseme a été désigné coordonnateur intérimaire de l'Union Sacrée de la Nation (USN) pour la province du Nord-Kivu. Suite à cette nomination, M. Baseme a exprimé ses impressions et partagé sa vision pour l'avenir de l'USN dans la région.
Dans une interview accordée à GoFm immédiatement après sa nomination, Olivier Baseme s'est dit surpris par cette désignation. "Je suis surpris parce que je m'attendais à une opposition peut-être. Parce que quand vous voyez la configuration de cette équipe, vous voyez qu'il ya des grands-pères en politique. Alors nous autres, on croyait qu'on allait prendre encore le temps d'apprendre au pied des grands. Mais si les grands-pères veulent découvrir en nous la sagesse pour les diriger, on ne peut pas s'enorgueillir avec toute humilité, nous disons merci d'abord.
Olivier Baseme, également fédéral chez Arep, a assuré qu'il avait consulté sa hiérarchie avant d'accepter cette nouvelle responsabilité. "J'ai consulté aussi l'hiérarchie avant d'accepter la responsabilité. Et ça va parce que ça prouve quand même que le travail que nous faisons est remarquable par les amis et collègues. Et on est en politique. Tout est communication, tout est classement. Et ça prouve quand même qu'Arep (agissons pour la république) est bien coté par nos camarades politiques."
Concernant la formation de son bureau, M. Baseme a indiqué qu'il ne prévoyait pas de changements immédiats. "On ne dérange personne à son poste parce qu'on n'est qu'intérimaire. Si ça va aller plus loin que ça, on peut encore réfléchir profondément. Mais là, on ne fait que garder la maison. On y apporte quand même sa touche. Et quand ça sera décidé autrement, on vous dira.
Olivier Baseme succède à Christian Tombo, actuellement à Kinshasa. Il a ses priorités partagées pour l'avenir : "Jusque là, on va travailler d'abord sur l'unité. À part l'unité, le rayonnement des lignes sacrées. Parce qu'on fait beaucoup, mais le peuple n'est pas au courant de tout ça. Ça c'est trois. Il faut que nos recommandations, chaque fois, arrivent à qui de droit. ça risque d'être contre lui. Alors on va tout faire pour qu'il soit au courant que nous existons et nous l'accompagnons.
Francine Kaboya tshatsha