Attaque a la bombe : le gouvernement provincial du Nord-Kivu dresse un bilan officiel de 14 morts et 35 blessés
Après l'attaque meurtrière aux bombes des camps des déplacés de Lushagara et CEPAC à Mugunga, un quartier périphérique de la ville de Goma en province du Nord-Kivu, le gouvernement provincial dresse un bilan officiel d'au moins quatorze (14) morts et trante-cinq blessés.
Le Général Peter Chirimwami déplore ce bilan de ce acte de terreur dont en grand nombre les victimes sont des femmes et des enfants.
"Nous déplorons le bilan que nous sommes entrés des communiqués peut évoluer dans les heures qui suivent mais pour l'instant nous avons quatorze morts et trente-cinq blessés et en grand nombre sont les enfants et les femmes.", a souligné le gouverneur militaire d'un ton terrifié.
Pour lui, le pays est agressé par les terroristes, et le terrorisme a comme pilier principal la terreur. Il accuse par ailleurs le Rwanda et ce qu'il qualifie comme leur supplétifs, le M23 d'être auteur d'une dizaine des bombes lancées sur le camps de Lushagara et CEPAC à Mugunga.
Un acte qu'il déplore et considère comme un crime de guerre, parce qu'ayant ciblée une population déplacée qui vient des zones sous l'emprise du M23 qui est venue se réfugier dans les milieux sécurisés autour de Goma, mais curieusement ils sont victimes de la barbarie des agresseurs.
"c'est que nous disons, ces innocents qu'est-ce qu'ils ont fait de mal pour fuir la rébellion et venir s'est réfugier dans les milieux sécurisés. c'est déplorable et nous condamnons fermement actions barbares qu'on mène sur les populations innocentes", a-t-il poursuivi.
Peter Chirimwami affirme être entrain de réfléchir avec ceux qui s'occupent des opérations pour voir quels remèdes mettre en place face à cette barbarie. Il pense par ailleurs que la réponse idéal pour moi pourrai venir de ceux qui commandent les opérations militaires contre cette rébellion présente sur le sol congolais depuis maintenant au moins deux ans.
Il demande par contre a la population de rester dans la résilience, le Congo étant leur seul et unique pays, de compatir ensemble et de résister devant l'agresseur. Le gouverneur poursuit en demandant a sa population de continuer à plaider pour que l'opinion internationale ne pousse pas garder le silence face aux drames que que traverse la province.
Par ailleurs il affirme que les obsèques et la prise en charge des victimes seront organisées et prises en charge par ses partenaires du FONAREV dans un délais plus court.