Goma : l'examen National de Fin d’Études Primaire se clôture en bonté sous la satisfaction des candidats
Au total, 155 959 écoliers dont 78 354 filles ont passé cette epreve marquant la fin du cycle de l'éducation de basse sur toute l'étendue de la province du Nord-Kivu, y compris les zones sous contrôle de la rébellion du M23.
À Goma, les épreuves se sont déroulées en toute sécurité car aucun incident n'a été enregistré pendant la passation de ces examens.
Les écoliers ayant participé à ces examens se sont dits satisfaits des épreuves, car les questions posées correspondaient aux matières enseignées par leurs éducateurs, notamment, les questions liées aux mathématiques, au français et à la culture.
Ils ont également exprimé leur gratitude envers leurs enseignants pour le temps consacré à leur apprentissage, reconnaissant que c'est grâce à eux qu'ils ont pu s'en sortir en espérant obtenir de bons résultats.
"Les examens se sont bien passés, nous nous en sommes bien sortis. On nous a donné un examen facile et compréhensible. Les textes que nous avons étudiés avec les enseignants ont été utilisés pour poser des questions, c'était vraiment facile. Je remercie notre enseignant de nous avoir enseigné et d'avoir consacré du temps pour notre apprentissage. Que le Seigneur le bénisse", ont-ils déclaré.
Les enfants déplacés qui ont participé à ces épreuves ont manifesté leur satisfaction en disant qu'ils ont répondu correctement aux questions posées, même si parfois il y avait des questions un peu compliquées surtout en sciences. Ils sont sûrs qu'ils auront de bons résultats.
"J'ai bien travaillé, on nous a posé des questions sur le PPCM, les chiffres romains et arabes que mon enseignant m'avait enseignés chez moi en cinquième primaire. En tout cas, j'ai bien répondu mais en sciences il y avait des questions un peu compliquées mais je m'en suis sorti. Je sais que je vais réussir.", a sous souligné cet enfant déplacé.
Signalons que les centres de Kanyabayonga, cité située en cheval sur les territoires de Rutshuru et Lubero ont été délocalisés dans des endroits sécurisés suite à l'escalade des violences armées qui y sont enregistrées entre les FARDC et les combattants du M23, afin permettre aux enfants de passer leurs examens en toute sécurité.