Kinshasa réaffirme son engagement pour le processus de Nairobi face à la crise dans l'Est de RDC

Alors que les affrontements persistent dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le gouvernement congolais mise toujours sur le dialogue pour une sortie de crise. Ce mercredi, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a rappelé que "le processus de Nairobi restait une option et la seule issue" face à l’insécurité causée par le M23.

Lors de son intervention, la cheffe de la diplomatie congolaise a souligné le rôle clé du facilitateur du processus de Nairobi, l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta, qui bénéficie de la pleine confiance du président Félix Tshisekedi. Ce dernier lui a donné "carte blanche" pour dialoguer avec les groupes armés et évaluer la situation sur le terrain.

Le processus de Nairobi, initié en 2022 sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), vise à désarmer et réinsérer les groupes armés actifs dans l'Est du pays. Cependant, les tensions avec le M23 et le soutien présumé du Rwanda à cette rébellion compliquent sa mise en œuvre.

Si le gouvernement congolais privilégie la solution politique, la réalité sur le terrain est tout autre. Les combats se poursuivent dans le Nord-Kivu, notamment autour de Goma, tandis que les déplacements massifs de populations aggravent la crise humanitaire.

Dans ce contexte, la relance du processus de Nairobi apparaît comme un dernier espoir pour éviter une escalade militaire. Reste à savoir si cette initiative suffira à ramener une paix durable dans la région.

DKM