Koffi Olomide convoqué par le CSAC pour des propos controversés démoralisant les FARDC sur la ligne de front

Koffi Olomide convoqué par le CSAC pour des propos controversés démoralisant les FARDC sur la ligne de front

Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a convoqué l'artiste musicien Koffi Olomide pour fournir des explications concernant des propos tenus lors de son passage dans l'émission "Le Panier" diffusée sur les antennes de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) le 6 juillet 2024. 

Dans une lettre officielle du 10 juillet, le CSAC a informé Koffi Olomide qu'il était attendu le vendredi 12 juillet 2024 à 12h30 au Secrétariat d'Instruction, situé au 2e niveau de l'immeuble Likasi, place le Royal, dans la Commune de la Gombe. Cette convocation vise à permettre à l'artiste de présenter ses moyens de défense, conformément à l'article 62 alinéa 1 de la Loi Organique n°11/001 du 10 janvier 2011. 

Propos contestés 

Le CSAC reproche à Koffi Olomide d'avoir tenu des propos jugés dénigrants et démobilisateurs envers les troupes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) engagées au front. Ces déclarations sont considérées comme une violation de la Loi organique n°11/001 du 10 janvier 2011 et de la directive du CSAC relative aux émissions sur le déroulement des opérations militaires au front. 

Conséquences possibles 

Le CSAC a averti l'artiste que le refus de se présenter pour défendre ses propos pourrait entraîner des sanctions lourdes, conformément à la loi. Cette situation souligne l'importance du respect des régulations médiatiques et des lois en vigueur, particulièrement en ce qui concerne les sujets sensibles comme les opérations militaires. 

Les fans de Koffi Olomide, ainsi que les observateurs des médias et de la scène musicale congolaise, attendent avec impatience de voir comment l'artiste répondra à cette convocation et quelles seront les éventuelles répercussions de cette affaire. 

Le CSAC, en tant qu'organe de régulation, réaffirme ainsi son rôle de garant de l'éthique et de la responsabilité dans les communications audiovisuelles et médiatiques en République Démocratique du Congo.