La femme mal représentée au bureau définitif du Sénat en RDC
"Il est inadmissible de constater que le bureau définitif du Sénat en République Démocratique du Congo (RDC) ne compte qu'une seule femme parmi ses sept membres.", c'est l'avis de Jeannet Mwakitsa, une jeune femme rencontrée a Goma après l'élection du bureau définitif du sénat qui sera désormais conduit par Jean-Michel Sama Lukonde.
Cette situation soulève des questions fondamentales sur la représentation et l'égalité des sexes dans les institutions politiques du pays.
Dans un contexte où l'égalité des genres devrait être une priorité, la sous-représentation des femmes au sein des postes décisionnels est un signal alarmant. La composition actuelle du bureau, dominée par des hommes, remet en question l'engagement réel des dirigeants envers l'égalité des opportunités et la parité.
L'Union Sacrée, majoritaire au Sénat, semble ignorer les principes de diversité et d'équité en matière de répartition des rôles. Il est difficile de croire que parmi les nombreuses femmes compétentes et qualifiées, seule une a été retenue pour siéger au bureau définitif. Cette situation ne fait que renforcer les stéréotypes et les inégalités de genre.
Les femmes congolaises doivent faire entendre leur voix et affirmer leur légitimité dans les sphères décisionnelles. Il est crucial que les institutions politiques reconnaissent et valorisent les compétences des femmes au même titre que celles des hommes. En l'absence de mesures concrètes en faveur de la parité, les aspirations des femmes demeureront lettre morte.
Pour un véritable progrès, il est impératif que les femmes obtiennent une représentation équitable dans les organes de décision. La société congolaise doit se mobiliser pour garantir que la compétence et le mérite soient les seuls critères déterminants dans la distribution des postes, indépendamment du genre.