RDC : réconciliation ou confession de Fridolin Ambongo face à Félix Tshisekedi?
Après plusieurs sorties médiatiques du cardinal Fridolin Ambongo ayant provoqué un tollé sur les réseaux sociaux en République Démocratique du Congo, jusqu'à créer une mésentente entre le clergé catholique et le régime de Kinshasa, le cardinal Ambongo a été reçu jeudi 16 mai à la cité de l'OUA par le président congolais Félix Tshisekedi.
L'objectif de leur rencontre était d'éclairer le président congolais sur les tumultes que ses déclarations ont provoqués sur les réseaux sociaux. Fridolin Ambongo s'est dit satisfait de cette rencontre qu'il a trouvée fructueuse pour l'intérêt suprême de la nation.
"Autour des tumultes qu'on a entendus sur les réseaux ces derniers temps, j'avais souhaité rencontrer le chef de l'État. Il m'a donné l'opportunité de le rencontrer aujourd'hui pour qu'en tant que responsable du pays, d'abord en tant que président de la République et ensuite en tant que cardinal du Congo, nous puissions faire la lumière sur différents points. Et je dois dire que ça a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C'est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du chef de l'État que je sors de ce bureau.", a expliqué Fridolin Ambongo.
Pour lui, il y a eu plus de malentendus que de vrais problèmes. Il croit, par ailleurs, qu'ils se retrouvent sur un seul point : en tant que chef de l'État, Félix Tshisekedi a pour souci principal le bien-être du peuple congolais. Selon le cardinal, Tshisekedi s'implique corps et âme pour que ce pays puisse retrouver sa sérénité et sa respectabilité sur la scène internationale. C'est un combat qu'il est en train de mener, le souci du peuple congolais. Du côté de l'Église catholique, c'est également le bien de ce même peuple.
"De notre part, en tant qu'Église, notre souci est aussi le bien de ce même peuple. Le peuple congolais étant donné que l'objet de nos préoccupations est le peuple congolais, en fait, nous sommes condamnés à travailler ensemble, main dans la main, pour le bien de notre peuple, pour le bien de notre pays qui est aujourd'hui en péril à cause de la voracité de pays voisins, comme nous le connaissons", affirme le cardinal.
Diddy MASTAKI