Salama Miruho, la première femme coach titulaire d'une licence A de la FECOFA et C de la CAF au Nord-Kivu

Salama Miruho, la première femme coach titulaire d'une licence A de la FECOFA et C de la CAF au Nord-Kivu

Cela fait plus de quinze (15) ans que SALAMA MIRUHO JASSMINE, une femme habitant la ville de Goma, a fait du sport son métier principal, bien que dans la communauté congolaise ce domaine semble rester une exclusivité des hommes. 

Avec plus d'une décennie d'expérience, cette femme, qui a suivi les traces de son père, a d'abord travaillé comme entraîneuse à l'école de foot Nyiragongo, où elle s'était associée à Jean de Dieu Baluku et Ramazani Shabani, avec son équipe de première division de l'entente urbaine de football de Goma. 

Une prestation qui lui a valu un développement personnel, ayant créé en SALAMA MIRUHO, un sens de rêver grand jusqu'à participer aux différentes formations de licence de type A de coaching offertes par la Fédération Congolaise de Football Association, FACOFA, après sa toute première formation de manager à Kigali, où elle a obtenu son tout premier diplôme dans ce domaine. 

"J'ai aimé le sport car dans notre famille, mon père était arbitre et c’est ainsi que j’ai également suivi cette carrière. J’ai commencé depuis que j’étais à l’école car nous participions à des compétitions interscolaires", a souligné cette femme. 

En plus de la licence A fédérale de la RDC, Salama Miruho détient la licence internationale C de la CAF (Confédération Africaine de Football). Elle est désormais candidate à la licence B de cette instance faîtière du football africain. 

Elle est actuellement entraîneuse adjointe du During Club Virunga, une équipe de deuxième division du championnat congolais. Une passion qui l'éloigne de la politique, bien qu'elle admire les femmes qui s'intéressent à cette carrière. 

"Je ne m’intéresse pas beaucoup à la politique, sauf que j’admire beaucoup les femmes qui sont dans ce domaine. Je me sens très fière d’elles car nous, les femmes, sommes aussi capables de faire tout ce que les hommes font", souligne-t-elle. 

Pour elle, quand il y a des femmes journalistes, des femmes coachs et des femmes militaires, ce n’est pas à dire que celles-ci manquent à faire quelque chose, mais c’est une manière de garder leur honneur et de prouver leurs capacités à faire tout ce qu’un homme peut faire dans la société.