Violentes escarmouches déstabilisent le Nord-Kivu : le M23 défie la trêve humanitaire
Dans les premières heures du mercredi 10 juillet 2024, une série d'attaques coordonnées menées par des présumés militaires du Rwanda Defense Force à côté des rebelles du M23 a secoué les villages de NYANGE et MPATI, situés profondément à l'ouest de KITSHANGA, Groupement BASHALI MUKOTO.
Ces actes d'agression, en flagrante violation de la trêve humanitaire recommandée par les États-Unis, ont été rapportés par Guillaume Ndjike, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la région du Nord Kivu.
La violence déclenchée par ces attaques a entraîné un déplacement massif des populations locales, exacerbant une crise humanitaire déjà critique. Ce déplacement a non seulement intensifié les souffrances des populations vulnérables, mais a également entravé les efforts des organisations humanitaires pour leur porter secours, comme l'a souligné Guillaume Ndjike.
En réaction à cette escalade brutale, les FARDC et leurs partenaires ont vivement dénoncé le régime de KIGALI pour son mépris flagrant envers la trêve humanitaire et son comportement belliqueux, maintes fois condamné. Le refus apparent de permettre un accès humanitaire adéquat aux populations déplacées a été particulièrement critiqué, soulignant ainsi les conditions atroces imposées à ces communautés déjà éprouvées.
La situation demeure tendue dans la région alors que les autorités locales et les organisations internationales cherchent des solutions pour atténuer les souffrances des civils pris au piège de ce conflit persistant.