Goma : arrestation des présumés assassins du coordonnateur de la Radio Maria, le Maire annonce l'ouverture d'une chambre foraine
La ville de Goma, au Nord-Kivu, continue d'être marquée par des épisodes d'insécurité grandiose. Ce lundi 30 septembre, les services de renseignement de la 34ème région militaire ont présenté un réseau de 35 présumés bandits dont deux présumés assassins du regretté Edmond Bahati, coordinateur de Radio Maria RDC Goma.
Arrêtés au quartier Ndosho, dans la ville de Goma, ces derniers ont avoué être les auteurs de ce crime tragique, perpétré pour un somme dérisoire de 5 dollars américains.
L'un de ces deux suspects, présentés au maire policier de Goma, le Commissaire Supérieur Principal Kapend Kamand Faustin, est passé aux aveux sur sa participation à l'assassinat du journaliste, tout en évoquant des « conflits » comme motif principal de leur acte. .
Cependant, la nature exacte de ces conflits n'a pas été clarifiée, laissant planer des zones d'ombre sur les circonstances ayant conduit à cet acte ignoble ainsi qu'à leur arrestation. Selon ces aveux, le principal assassin a reçu un maigre montant de 5 dollars pour exécuter ce forfait, révélant ainsi le caractère froid et cynique de ce meurtre.
Pour rappel, Edmond Bahati a été tragiquement abattu le vendredi 27 septembre 2024 aux environs de 19h30, alors qu'il rentrait à son domicile après une journée de travail. Le crime s'est déroulé sur l'avenue Lusuli, dans le quartier Ndosho, non loin du centre de santé Stawini.
Son assassinat a suscité une vive émotion au sein de la population de Goma, ainsi que des réactions d'indignation parmi les professionnels des médias. Les autorités ont réaffirmé leur engagement à poursuivre les enquêtes pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce meurtre. Le maire policier de Goma a, de son côté, appelé la population à collaborer avec les forces de sécurité afin de prévenir ce type de violences, et a assuré que la justice fera son travail. Le commissaire supérieur principal Faustin Kamand Kapend a par la même occasion annoncé l'ouverture d'une chambre foraine pour que ces derniers soient jugés conformément à la loi.