La sensibilisation des déplacés sur l'égalité des sexes, une nécessité urgente dans les camps des déplacés
Les droits de la femme déplacée victime des conflits armés entre les forces loyalistes de la RDC et les rebelles du M23 restent moins d'être respectés, en dépit des alertes et dénonciations faites par plusieurs organisations humanitaires œuvrant en province du Nord-Kivu.
Dans sa campagne "tous pour la promotion des droits de la femmes", radiogofm.net avec l'accompagnement de Aidprofen et so partenaire financier 11.11.11, a fait letat de lieu du respect de ces droits dans le camps des déplacés la main de Dieu, situé dans le territoire de Nyiragongo.
Dans son constant, les femmes continuent à mener une vie précaire faute dassistance humanitaire, ce qui conduit à la violation de leurs droits par certains membres de la communauté locale et de fois des violations conjugales dont sont auteurs leurs époux généralement basées sur les inégalités de sexe.
"Les hommes utilisent leur pouvoir sur nous vu qu'ils sont des hommes et violent nos droits. Par exemple si nous avons une aide en nourriture, me dit que comme je suis femme, les enfants doivent bénéficier de ma part et lui prend sa part pour la revendre afin de prendre la bière.", souligne une déplacée.
A coté de cette inégalité de sexe au foyer, ces femmes déplacées continuent de dénoncer les cas des viols et violences et de fois des abus sexuels dint elles sont victimes lorsqu'elles cherchent à accéder à certains bien pouvant assurer leur survie pendant ce moment paisible quelles traversent depuis maintenant environ deux ans.
Elles demandent un accompagnement psychologique au profit des victimes de ces actes, une sensibilisation des hommes aux notions du respect des droits de la femme, surtout que les auteurs de viols des femmes et filles dans les pourtours des camps soient traqués et déférer devant la justice pour répondre de leurs actes.