Thérèse Kayikwamba Wagner : une femme de fer au cœur de la diplomatie congolaise

Depuis sa nomination à la tête du ministère des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC) en juin 2024, Thérèse Kayikwamba Wagner s’est imposée comme une figure incontournable du paysage diplomatique congolais et africain. Sa fermeté, son éloquence et sa capacité à défendre les intérêts de son pays sur la scène internationale témoignent d’un leadership audacieux et d’une vision stratégique claire.
Face aux défis sécuritaires dans l’Est du pays, Thérèse Kayikwamba Wagner a adopté une posture résolue. En janvier 2025, elle a marqué l’histoire en annonçant la rupture des relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, dénonçant l’implication de ce dernier dans l’instabilité du Nord-Kivu. Cette décision courageuse, inédite dans l’histoire récente du pays, a renforcé l’image d’une femme politique prête à défendre l’intégrité territoriale de la RDC, quelles qu’en soient les conséquences.
Dans ses prises de parole, elle n’a cessé de marteler un message clair : la RDC ne tolérera aucune ingérence étrangère et usera de tous les moyens diplomatiques pour restaurer la paix et la sécurité.
À la tribune des Nations Unies en décembre 2024, Thérèse Kayikwamba Wagner a marqué les esprits en plaidant fermement pour des sanctions internationales ciblées contre le régime de Kigali. Son discours, empreint de dignité et de détermination, a résonné au-delà des frontières congolaises, rappelant à la communauté internationale l’urgence de soutenir la RDC face aux agressions extérieures.
Elle a également lancé la candidature de la RDC pour un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, une initiative ambitieuse visant à offrir à la RDC une plateforme d’influence au sein des instances décisionnelles mondiales.
Visionnaire, Thérèse Kayikwamba Wagner a renforcé les relations bilatérales de la RDC avec des puissances mondiales. En novembre 2024, elle a consolidé le partenariat avec la Russie, invitant le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à Kinshasa pour célébrer les 65 ans de coopération entre les deux pays. Cette démarche stratégique vise à diversifier les alliances de la RDC et à réduire sa dépendance aux partenaires traditionnels.
Elle a également intensifié la coopération régionale en Afrique, plaidant pour une diplomatie de proximité axée sur la solidarité africaine et la résolution pacifique des conflits.
Un symbole d’autonomisation féminine
Au-delà de ses compétences diplomatiques, Thérèse Kayikwamba Wagner incarne la force des femmes dans les sphères de pouvoir. Sa carrière est une source d’inspiration pour les jeunes femmes congolaises et africaines, démontrant qu’il est possible de briser les plafonds de verre et de s’imposer dans des secteurs longtemps dominés par les hommes.
Sa capacité à naviguer dans les arcanes complexes de la diplomatie internationale tout en restant fidèle aux intérêts de son pays fait d’elle un modèle de leadership féminin et un symbole d’émancipation.
Sous son mandat, la RDC a adopté une diplomatie plus affirmée, plus proactive et plus exigeante. Thérèse Kayikwamba Wagner continue de poser les bases d’une politique étrangère souveraine et respectée, laissant entrevoir un avenir où la voix du Congo pèsera davantage dans les affaires internationales.
À travers ses actions, elle illustre la maxime selon laquelle « la diplomatie est l’art de rendre possible l’impossible », prouvant ainsi qu’une femme peut, par sa vision et sa ténacité, redéfinir l’avenir d’une nation sur l’échiquier mondial.
DKM