GOMA : ce que pensent les femmes congolaises de la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC

GOMA : ce que pensent les femmes congolaises de la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC

Les femmes congolaise qui ont souvent été victimes des violences expriment leurs sentiment sur la levée du moratoire sur la peine de mort aux traitres. 

Certaines femmes estiment que la peine de mort est une réponse appropriée aux crimes tandis que d’autres s’opposent fermement à son application par le régime de Kinshasa.

Celles qui soutiennent l'application de la peine de mort estiment qu’elle pourrait dissuader les personnes de commettre des crimes afin de protéger la population contre les auteurs des abus graves des droits de l'homme et surtout de la criminalité et pourra d'une manière ou d'une autre renforcer la sécurité et justice en RDC ainsi que mettre un terme à la haute trahison de la nation en cas de guerre.

"C’est très condamnable de trahir le pays pendant cette période de la guerre parce que c’est une manière de faire tuer un grand nombre de la population. Tu dois être exécuté lors que tu te décides de trahir ta patrie à cause de l’argent. C'est pourquoi lorsque l’autorité se décide d’exécuter tous les traitres c'est parce qu’elle a le soucie de la sécurité de sa population.", estime GISELE KATSUVA Alimasi, habitante de Goma dans un entretien avec radiogofm.net.

Par ailleurs, elle estime qu'avec toutes les potentialités que possede la RDC, les congolais ne doivent pas se laisser manipuler par l'ennemie pour des miettes d'argents. GISELE KATSUVA qualifie d’immorale toute personne qui trahi son pays pour des intérêts égoïstes. Ce qui doit impérativement justifier le bien-fondé de la peine de mort pour décourager toutes les personnes de cette catégorie.

"La RDC a des richesses du sol et du sous-sol. Alors pourquoi être manipuler par un ennemi de ton pays pour une petitesse d’intérêt alors que tu as un salaire mensuel? Là, tu es aussi rebelle. La décision de la peine de mort a été prise avec grand retard. Que cette lois soit appliquer à toutes les autorités quelle que soit sa fonction ou sa grade. Qu’on les exécute dans les rond-point  afin de voir si la république aura un bel avenir et avoir la paix", poursuit-elle.

Par contre, certaines autres femmes se sont tout simplement opposées à cette décision estimant que cela reste loin de résoudre les problèmes sécuritaires auxquels font face le pays. Pour Mapendo Mudeyi, l'application de cette décision pourra causer la mort à plusieurs innocents. Elle nécessite au préalable plusieurs enquêtes pour réunir tous les éléments de preuve d'une quelconque trahison.

«La décision prise  sur la peine de mort n’est pas une bonne chose parce que il y aura beaucoup des victimes, pour que cette loi soit mis en pratique il faut d’abord avoir la preuve réelle de cette trahison. Nous pouvons trouver plusieurs traitres parmi ceux qui ont levé ce moratoire, mais sous couverture. Le gouvernement doit voir aussi ces voleurs du pays s'il tient vraiment au moratoire de l’exécution de la peine de mort sinon ils ont la partie pris", s'exprime cette femme.

Bien que cette loi crée des controverses dans l'opinion publique, les femmes de Goma, en émettant leurs avis visent que cette question soit gérer de manière à apporter une solution durable à la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du pays, où les femmes et les enfants sont le plus victimes.