Goma : la hausse du prix de transport en commun et sa carence exposent les femmes et les enfants à multiples dangers
Le prix du transport en commun a prix de lescenceur et devient de plus en plus rare surtout pendant les heures matinales et vesperales, moment pendant lequel il s'enregistre un fort engagement de la population dans les différents arrêts de bus de la ville de Goma.
Depuis le début de l'année, les prix de la course des différentes destinations ont doublé, voir triplé. C'est le cas par exemple de l'axe centre ville-Buhene où, le prix officiel était fixé à cinq cents francs congolais (500fc), mais qui a ateint un pic de mille francs congolais (1000Fc) à destination de Buhene et cinq cents francs congolais (500Fc) pour Majengo.
Les femmes et les enfants sont le plus exposés face à cette réalité qu'ils sont obligés de vivre et contraintes à parcouris nuitamment des kilomètres entiers à pied par manque de bus et/ou suite à l'insuffisance des frais de transport avec tous les risques. d'accidents et du banditisme qui a d'ailleurs refait sur fait dans la ville de Goma
Avec cette situation dont les causes restent méconnues, les conducteurs travaillent selon leur propre volonté, sans aucun respect de leur clientèle. Des prix qui varient à chaque instant, des courses qui se terminent à mi-parcours ; ce qui fait l'objet parfais d'altérations entre membres d'équipage et clients.
La situation s'est davantage dégénérée depuis l'interdiction par le gouvernement provincial du Nord Kivu de la circulation des motocyclistes pendant les heures vespérales pour des jusque-là sécuritaires.
La population de cette ville demande aux autorités urbaines de Goma de trouver une solution intermédiaire à ce problème afin d'aider cette population qui vit actuellement sous un seuil de pauvreté alarmant.
Ni les autorités urbaines, ni la corporation des chauffeurs de Goma n'ont encore donné une quelconque explication par rapport à ce qui prévaut dans ce secteur et toutes nos attentives pour les joindre ont été vaines.