Goma: une année après la tuerie des fidèles de la secte Wazalendo, les familles des victimes réclament la libération de ses membres
Le 30 août 2022, c'était un grand carnage perpétré à Goma par les éléments de la garde républicaine (GR) dans un temple de la secte messianique Uwezo wa neno communément appelée Wazalendo.
Une année après, la justice n'est pas toujours rendu et les familles des victimes réclament la libération sans condition de leurs membres.
Ce jour-là, c'était un mercredi sombre à Goma. Tout est parti de l'annonce d'une marche anti MONUSCO qui devrait partir du rond-point Terminus pour chuter devant le bureau de la mission onusienne en passant par le gouvernorat afin d'exiger le départ sans condition des casques bleus et des autres organisations humanitaires sur l'ensemble de la ville de Goma.
Faute d'information, les autorités de l'état de siège ont déployé des militaires lourdement armés qui ont assiégé la radio Uwezo wa neno appartenant à ladite secte. Au total, 8 personnes ont été tuées sur place.
Sans s'arrêter, ces éléments de l'armée congolaise se sont rendus à ce temple à quelques kilomètres de la radio où ils tué tout celui qu'ils avaient trouvé en ce lieu. L'église a été brûlé, plusieurs personnes ont péri et le visionnaire de l'église Ephraïmu bisimwa ainsi que ses quelques adeptes arrêtés.
Un procès a été organisé. Certains membres de cette secte ainsi que le responsable de la secte a été condamné à mort pour participation à un mouvement insurrectionnel ainsi que quelques officiers de la Garde républicaine pour meurtre et dissipation des munitions.
Suite à cette situation, le général Major Constant Ndima, gouverneur de province et chef des opérations en province a été rappelé d'urgence à Kinshasa et remplacé par le lieutenant général Peter Chirimwami.
Une année après, les membres de la secte messianique Uwezo wa neno fustigent le manque de la liberté religieuse pourtant selon eux, la RDC est un pays laïc où cette liberté est garantie par les lois du pays.
La ville de Goma de souvient encore de ses événements tragiques, comme si c'était hier.